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Une nouvelle traduction du missel en gestation

Avant 1965, tous les textes pour la célébration de la messe contenus dans le missel étaient en latin. Les fidèles se servaient des éditions bilingues en latin et en langue vernaculaire pour célébrer la messe

Avant 1965, tous les textes pour la célébration de la messe contenus dans le missel étaient en latin. Les fidèles se servaient des éditions bilingues en latin et en langue vernaculaire pour célébrer la messe. Depuis le concile de Vatican II (1962-1965), le missel utilisé partout dans le monde est identique. Il provient de la traduction en une seule langue du latin Missale romanum, l’original approuvé par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements.

Sur décision de la Congrégation en 2001 pour la traduction du missel romain en langues majeures du monde, une Commission du Missel romain (COMIRO) a vu le jour au sein de la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques (CEFTL) pour effectuer une nouvelle traduction du missel romain en français pour tous les pays francophones comme le Canada et l’Afrique. Cette Commission est constituée de sept spécialistes de différentes nationalités qui sont sélectionnés sur des critères scientifiques et intellectuels. Depuis 2007, la COMIRO s’est attelée aux travaux de traduction qu’elle prévoit d’achever cette année.

Le déroulement des traductions procède par va-et-vient entre la COMIRO qui procède à la traduction des 1400 pages des textes liturgiques et la Congrégation, mais aussi les évêques de tous les pays francophones. Chaque entité fait ses remarques à la Commission. Celle-ci en prend note pour arriver à un texte de consensus approuvé par la Congrégation. Il est à noter que cette traduction doit prendre en considération les subtilités propres à la langue française et à chaque pays.

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