tom13c

Préparer un projet de traduction

Tout projet de traduction requiert une phase de préparation qui conditionne la qualité du produit final. Répondre à quelques questions essentielles en amont de la phase traduction permet d’éviter les écueils classiques. En cas de doute, consultez votre agence de traduction, qui propose d’accompagner ses clients dans cette phase préparatoire.

Définir les cibles du projet

Cette étude préalable semble couler de source, elle n’est pourtant pas toujours effectuée avec la rigueur qui s’impose. La qualification des cibles et donc de l’audience permet de définir les combinaisons linguistiques et de les hiérarchiser en combinaisons indispensables, nécessaires et secondaires. Si 80 % d’une cible anglophone se situe au USA, il serait dommage de traduire un texte en anglais britannique ou international alors qu’il existe l’anglais US.

Localisation ou traduction

Localiser et traduire sont deux prestations complètement différentes. La traduction est le fait de transposer un texte, en conservant son sens son l’effet, d’une langue source à une langue cible. La localisation consiste, par l’utilisation de codes linguistiques et des us et coutumes propres au pays cible, à changer l’identité d’un texte en le transformant au cours de la traduction. Si l’on souhaite véhiculer une information, on recourra à la traduction, si l’on souhaite influer sur le comportement du lecteur, cas de campagnes publicitaires par exemple, on recourra à la localisation. En tant que travail de traduction, conception et rédaction, la localisation est plus onéreuse que la traduction simple.

Définir des délais raisonnables

Tous les textes n’exigent pas les mêmes contraintes de délais, mais certains documents peuvent mériter presque autant de temps que celui accordé à la rédaction du texte source. La traduction est une prestation intellectuelle qui exige du temps. Un traducteur traduit en moyenne 2000 mots par jour. Un relecteur peut relire jusqu’à 10000 mots par jour. Ces chiffres sont une bonne base de définition des délais à prendre en compte dans la phase préparatoire. Pour la localisation, les délais ne sont pas fonction du nombre de mots mais des attentes du client.

Synthèse documentaire

La traduction n’est pas un bien de consommation mais une prestation intellectuelle. A ce titre les traducteurs même s’il maîtrise leur domaine de spécialisation ne connaissent pas tout de l’entreprise. Fournir une documentation précise permet en mont de préparer le projet, de constituer un glossaire terminologique qui garantira la justesse du vocabulaire utilisé.

Le Choix du prestataire

Il est encore fréquent de voir les entreprises multiplier leur prestataires traduction : un freelance pour une langue, une agence pour une autre, une seconde agence pour une troisième langue. Cette sélection, souvent liée au prix, révèle une vue à court terme, qui produit généralement l’effet inverse que celui recherché. En dispersant ses traductions, l’entreprise diminue la possibilité de créer un glossaire multilingue volumineux, d’optimiser la synthèse documentaire, de produire une vaste mémoire de traduction dédiée qui permet rapidement de diminuer les coûts grâce à la prise en compte du fameux «  taux de répétitions de mots ». Confier son budget traduction à un seul prestataire dûment est une démarche de long terme gagnante.

Niveau de prestation souhaité

Les agences de traductions modernes intègrent, pour la plupart, des services complémentaires à la traduction (services d’intégration de traductions dans les sites internet, la mise en page et l’exécution graphique des textes traduits, la retranscription de traductions depuis des sources audio, l’intégration de sous tires dans des vidéos, etc.) L’agence de traduction est naturellement mieux armée (maîtrise des règles de césure, d’écriture et de foisonnement des langues) pour gérer de façon optimale ces travaux que les agences de communication ou studio graphiques traditionnels.

Combien de niveaux de relecture

On distingue la relecture qui consiste à vérifier la qualité de la traduction de celle qui consiste à vérifier les règles grammaticales, orthographiques, typographiques et syntaxiques. Toutes les traductions font l’objet d’au moins une révision. Elles peuvent également faire l’objet d’une seconde ou de plusieurs autres relectures. Question de coût bien sûr, mais surtout question de valeur accordée au texte traduit. De certains textes publiés, dépend l’avenir où l’image d’une entreprise, ceux-là ne peuvent souffrir d’aucune erreur de traduction, de style et encore moins d’orthographe ou de grammaire. Dans ces cas-là, une relecture par un second traducteur est indispensable.

— 2 Comments —

  1. Bonjour,

    Si vous êtes intéressés de traduire logiciels pour Internet, pour PC, pour mobiles ou tout autre type de logiciels, je vous recommandons chaleureusement le nouvel instrument numérique ”l10n” que mon équipe a récemment créé – et qui a toutes les chances de rendre vos activités de bureau bien plus faciles et rapides.

    http://poeditor.com/

    POEditor est intuitif, basé sur travail en collaboration. Il comprend de nombreuses fonctions qui puissent vous soutenir lors du processus de gestion de traductions, que vous pourriez découvrir sur notre page Internet.Vous pouvez importer depuis multiples types de fichiers de localisation (pot, po, xls, xlsx, strings, xml, resx, properties) ou se servir directement de notre REST API.

    N’hésitez pas de l’essayer et/ou le proposer aux développeurs ou, en général, a ceux qui en seraient intéressés.

Comments are closed.